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«J'aime avoir des amis indépendants d'esprit, parce qu'ils vous font voir les problèmes sous d'autres angles»

 

 

                                                Nelson Mandela

Philosophie...

 

     Chaque enfant est unique.  Cela signifie qu'il a sa propre façon de voir, de comprendre et d'accomplir.   Le rythme qui lui est propre doit être respecté, tout en évitant de laisser stagner l'évolution des apprentissages.  L'enfant aime apprendre par lui-même, par essaie-erreur, et par l'exploration libre qui le mènera aux découvertes les plus valorisantes.   Pour y arriver, il a besoin d'autonomie et d'estime de soi.

 

     L'autonomie est le plus beau cadeau qu'on puisse faire à un enfant.  Elle est essentielle à son évolution et ce, dès le berceau.  Elle lui est bien utile dans toutes ses activités d'exploration.  C'est par elle qu'il va pouvoir se construire un petit monde rempli de projets qui lui ressemblent.  C'est elle, avec l'estime de soi, qui l'accompagneront dans ses recherches de nouveauté, et dans ses tentatives de socialisation, puisqu'un enfant autonome et confiant sait qu'il est capable.  La confiance en ses propres compétences lui donnera l'envie (la motivation) de toujours pousser plus loin ses limites, même au-delà de la maison et de la garderie.

 

     Car un jour viendra l'école!  Quelle étape importante pour un enfant.  Comme elle peut être terrifiante, toutefois, pour celui qui n'arrive pas à se débrouiller seul, ou qui n'a pas la conviction de pouvoir le faire.  La maternelle représente le premier contact avec l'école.  Il est très important que celui-ci soit positif, car l'impression qu'en a l'enfant est déterminante.  Un enfant autonome réussi bien la maternelle car il est confiant.   Les demandes de son enseignante ne lui font pas peur, il sait interagir avec ses pairs et s'occuper de lui-même.  Il est capable de réfléchir par lui-même et d'agir en conséquence. Il pourra donc développer rapidement un sens d'appartenance à son nouveau milieu et ainsi se motiver à poursuivre son éducation avec l'assurance de réussir.

 

     À l'opposé, l'enfant peu autonome et moins confiant risque de vivre des situations dans lesquelles il se sent incompétent et incapable.  Il s'expose donc davantage aux risques du décrochage scolaire, puisque celui-ci dépend en partie des premières impressions qu'à l'enfant de l'école et de lui-même.

 

  

 

 

   Donc, je crois que la meilleure façon de guider un enfant, est de faire toute chose dans l'optique de lui permettre l'acquisition de son autonomie.  Il est important de garder à l'esprit que lorsqu'on fait les choses à la place de l'enfant, on lui envoie le message qu'il est incompétent, et que nous n'avons pas confiance en lui.  Cela peut créer des problèmes d'anxiété chez l'enfant, qui prendra l'habitude de pleurer, de montrer des signes de nervosité ou de faire des crises face aux situations nouvelles, ou un peu moins faciles à gérer.  La moindre difficulté peut alors être perçue comme étant insurmontable.

 

    Je propose donc aux parents d'être patients et de prendre le temps de donner des consignes verbales et des encouragements, au lieu d'agir à la place de l'enfant.  Cela résume bien l'ensemble de mes interventions auprès des enfants.  Qu'il soit question de se laver les mains, de se vêtir, de régler un conflit ou d'exprimer un besoin, je suis toujours là, à côté, à encourager et à donner des consignes verbales.  Mais attention!  Il faut toujours s'assurer que les circonstances soient favorables à la réussite de l'enfant avant de lui imposer une tâche.  Éduquer un enfant, c'est tout un art, mais en équipe, on y arrive très bien!

    Et les parents?...Ce que j'offre, et ce à quoi je m'attends.

 

     Le parent connaît mieux les habitudes et la personnalité de son enfant que n'importe qui.  Je compte sur sa collaboration pour en apprendre le plus possible afin de bien accompagner l'enfant.  Je reconnais les compétences parentales et accepte d'être guidée dans mon rôle d'accompagnatrice.  Je m’attends à obtenir des réponses honnêtes quand je consulte le parent sur des questions en lien avec le développement de son enfant.  Son aide et sa collaboration sont précieuses.

 

     J'aime que le parent prenne le temps de discuter.  Qu'il s'informe de nos activités et projets ainsi que du progrès de son enfant. J'invite d'ailleurs les parents et grands-parents à s'impliquer en proposant des ateliers aux enfants, qu'ils animent en tant qu'éducateurs. 

 

     Je dois mentionner l'importance de l'influence du parent sur la capacité d'adaptation de son enfant.  L'opinion du parent représente un baromètre pour l'enfant.  Un parent qui s'intéresse et qui valorise le milieu social, l'éducatrice et les réalisations de son enfant, prépare bien la réussite de celui-ci. L'inverse est aussi vrai.  Aussi, l'opinion que j'ai et les commentaires que je  fais sur l'implication du parent comptent pour l'enfant.  Un enfant qui profite d'une expérience positive de garderie, à de meilleures chances de bien s'adapter à la maternelle.

 

    Respecter l'horaire de la garderie, permettre à l'enfant de participer aux activités spéciales, exposer les bricolages à la maison, se présenter à la garderie lors d'expositions et évènements spéciaux pendant lesquels sont présentés les travaux des enfants, s'informer devant l'enfant du programme du jour, faire un retour sur la journée lors du repas du soir, poser des questions sur les autres enfants pour faire la conversation, sont toutes des façons de lui montrer qu'on porte un grand intérêt à sa vie sociale.  Cela ne peut que le valoriser et l'aider à se motiver.  

 

    Travailler de concert avec moi est également essentiel au bien-être de l'enfant.  Je prends à cœur le développement harmonieux des petits qui me sont confiés.  Je dois pouvoir compter sur la collaboration du parent lorsque l'enfant a besoin d'aide pour surmonter une difficulté.  Tout comme je suis moi-même à l'écoute lorsque le parent me fait part d'une inquiétude ou d'un comportement qu'il aimerait modifier chez son enfant.

 

      Le parent a aussi des responsabilités et je compte sur lui pour qu'il s'acquitte de ses tâches.  Je suis présente afin de soutenir, de conseiller et de guider, mais mon rôle n'est pas «d'élever» les enfants des autres.  À titre d'exemple, mon travail n'est pas de mettre un enfant propre, mais de soutenir le parent dans ses efforts.  Je suis toutefois en mesure de savoir si un enfant est prêt à faire cet apprentissage, et j'ai les connaissances et l'expérience nécessaire pour savoir comment s'y prendre.  Je peux donc guider le parent tout au long du processus.  Il en est de même pour tous les autres apprentissages et étapes importantes, de l'intégration du poupon à son entrée à l'école.  En respectant mon travail et mes efforts, et en reconnaissant mes compétences, le parent fait de moi une alliée et une complice.

 

      Il est donc vrai que je choisis mon approche et mon type d'intervention en fonction de mes compétences et de mon expérience. Mais je suis aussi assez souple pour accueillir les suggestions du parent et y adhérer si cela est possible et pertinent.

 

     Donc, le parent a sa place, une grande place, une place importante à la garderie.  Sans sa participation active et sa collaboration, rien n'est possible.  

 

 

 

 

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